"Je me rappelle du moment où j'ai réalisé qu'il y avait un souci avec ma respiration. Une collègue de travail qui faisait du yoga m'a fait remarquer en rigolant que j'étais en apnée. Et c'était vrai. Ma respiration n'était pas du tout régulière, j'avais l'impression de manquer d'air, et pourtant je fais un peu de sport. Dès lors, j'ai commencé à être attentif à ma façon de respirer, et je constate de réel progrès sur mon état général, je me sens plus en forme et beaucoup plus calme".
Thomas, 40 ans.
La respiration est le premier besoin vital
Les études menées en neuropsychologie soulèvent à quel point une bonne maîtrise de la respiration pourrait permettre à chacun de retrouver rapidement un état de bien-être, de maîtriser ses émotions, et d’améliorer ses capacités cognitives.
Pourtant, la grande majorité d’entre-nous n’a pas conscience de sa respiration. On respire de façon automatique, et le souffle est concentré sur le haut du thorax uniquement. La capacité respiratoire est limitée.
Or, le souffle est essentiel car il a un pouvoir transformateur. Quand on respire en pleine connaissance, on remarque très rapidement que l’on se sent mieux, plus calme, et l’on fait face aux évènements avec plus d’aplomb. C’est une révélation.
Reprendre le contrôle de son souffle, c’est aussi reprendre le contrôle de son esprit, le contrôle de sa vie.
Les bénéfices d'une bonne respiration
Le souffle et cerveau sont si étroitement liés que la respiration a une influence décisive sur notre psychisme et nos émotions. Elle module aussi bien la conscience de soi que les capacités cognitives et les émotions.
Les chercheurs de la NothShore University Hospital de Long Island se sont penchés sur les bienfaits de la respiration profonde sur le cerveau. Grâce à l’utilisation d’électrodes, ils ont pu observer l’activité cérébrale en état de conscience.
Ils ont pu valider que la respiration consciente et contrôlé entraînait :
· Un apaisement général visible
· Une meilleure maîtrise de soi
· Une amélioration des capacités de concentration
· Une augmentation de la mémorisation et de l’introspection.
Pourquoi on se sent mieux après quand on respire pleinement ? Parce qu’on a créé la chimie du bien-être en activant et désactivant certaines zones de notre cerveau. On a équilibré le système nerveux autonome qui régit les interférences stress/récupération.
En sophrologie, on fait l’expérience du souffle
Se centrer dans sa respiration constitue la base du travail. Les yeux fermés, on va ressentir et explorer la respiration ventrale, thoracique et sous-claviculaire. Cela va permettre de faire un état des lieux. Comment je respire ? Est-ce que je me sens corseté ? Ma respiration est-elle fluide ou restreinte ?
La présence du diaphragme (qui n’était peut-être qu’un lointain concept) se précise. On va aller l’assouplir, pour libérer le souffle et masser le ventre et les organes digestifs.
La respiration consciente facilite aussi le lâcher-prise, la dissolution des tensions accumulées.
En sophrologie, les exercices respiratoires accompagnent la séance d’un bout à l’autre car premier travail est d’aller à la rencontre de son souffle.
Retrouver une inspiration et une expiration construite et correcte. On explore sa respiration depuis l’entrée de l’air dans les narines jusqu’au mouvement du ventre.
Dès la première séance, on constate un changement sur son état émotionnel et ses tensions nerveuses, et rapidement, on va ressentir une vraie différence dans notre gestion du stress et des émotions.
1,2,3 inspirez, 4,5,6 soufflez !
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